A l’origine, le fondateur de la méthode Pilates l’appelle « Contrology ». Même s’il n’existe pas de traduction française, on comprend aisément qu’il est question de « contrôle » dans cette méthode : contrôle du mouvement et de la respiration.
C’est à New-York, sur la 8e Avenue, que naît une méthode révolutionnaire au début du XXème siècle. Elle est le résultat de recherches incessantes que Joseph Hubertus PILATES, d’origine allemande, a menées et partagées avec ses innombrables élèves et successeurs.
Le Pilates se présente comme une méthode douce de renforcement musculaire des muscles profonds destinée à améliorer la posture pour aider les pratiquants dans toutes leurs tâches quotidiennes et ainsi améliorer leur qualité de vie.
Une méthode douce
S’il est vrai que le Pilates se révèle doux pour les articulations (pas de sauts, pas d’impacts violents etc.), il n’en demeure pas moins qu’il peut se révéler très intense quand on évolue dans sa pratique.
Les specificités du Pilates
« Renforcement musculaire » est en effet une appellation générique qui convient aussi à un travail de musculation en salle ou à du travail avec des sangles de suspension, type TRX™, par exemple.
Ce qui caractérise le Pilates, c’est la manière de travailler ; on parle d’ailleurs de méthode.
Chaque mouvement s’effectue en pleine conscience et très lentement tout en respectant une respiration latérale thoracique dont l’un des objectifs est de maintenir engagé le centre du corps pendant toute la séance. Pratiquer le Pilates revient à travailler son gainage et donc ses abdominaux pendant une heure.
C’est aussi une forme de méditation active car concentré sur les référentiels à maintenir, l’élève ne peut penser à autre chose qu’à eux. Il n’y a pas de tempo imposé et chacun réussit à suivre le cours à son rythme, celui de sa propre respiration.
Aussi, le travail se réalise jusqu’aux extrémités, ce qui tend à allonger la musculature.
Les muscles profonds, de quoi s’agit-il ?
Lorsque l’on pratique une activité physique, on sollicite les muscles dits « superficiels » autrement appelés, les muscles moteurs. On parle alors des biceps et triceps pour les bras, des quadriceps et des ischio-jambiers pour les jambes, par exemple. Ces muscles-là nous sont familiers.
En revanche, quand on évoque, le transverse, muscle le plus profond des abdominaux, et les muscles profonds de la colonne, il n’en va pas de même. Et pour cause, ils ne se voient pas et par conséquent, indirectement, on n’est pas intéressés de les développer. Et pourtant, ces muscles profonds assurent une posture stable et forte qui assure le développement harmonieux du corps.
Toutes ces finesses expliquent la nécessité de s’initier à la méthode Pilates. Si on veut la pratiquer, en conscience, de manière précise et efficace, ça ne s’improvise pas.
En conclusion, une pratique régulière du Pilates améliore la qualité de vie de l’individu et sa confiance en lui. Il prend conscience de son corps et de l’importance de sa respiration dans la gestion de son stress, par exemple. Il apprend à écouter son corps.
En renforçant les abdominaux, c’est la santé de la colonne vertébrale qui s’améliore, éloignant ainsi tous les inconforts (problèmes de dos etc.) liés à de mauvaises habitudes.
Sur mon blog, j’aurai l’occasion de revenir sur Joseph Pilates, son parcours mais aussi sur ses successeurs et les diverses écoles du Pilates, car comme toute discipline, le Pilates évolue aujourd’hui encore et cela pour notre plus grand bonheur.
Je vous souhaite à tous une belle découverte.
Nancy